Non à No Billag

Non à No Billag

Les délégués du PEV bernois ont refusé à l'unanimité l’initiative «No Billag».

 

 

Aujourd’hui, la taxe Billag permet d’assurer un service public médias dans les quatre langues nationales et toutes les régions. L’initiative No Billag est une gifle cinglante contre cette diversité actuelle de la radio et télévision et, par conséquent, également contre une information indépendante incontournable dans notre démocratie directe. L’initiative met en danger l’éxistence de la SSR et des 34 fournisseurs régionaux de radio et télé. Si No Billag était acceptée, la couverture médiatique régionale et quadrilingue disparaitrait en grande partie car commercialement non lucratif. Celui qui paie le plus, diffuse

 

De plus, l’initiative vise à supprimer l’art.93, al.2 de la Constitution fédérale. Le mandat de formation, la garantie de libre formation de l’opinion, le principe d’objectivité, le mandat de prestations et la prise en considération des spécificités du pays et des besoins des cantons disparaitraient. Les licences de diffusion seraient attribuées à ceux qui peuvent payer le plus. Le PEV ne peut pas accepter que les médias suisses deviennent les porte-paroles des intérêts les plus solvables et puissent être utilisés abusivement en matière de propagande politique. Ceux qui ne souhaitent pas une « berlusconisation » du paysage médiatique suisse doivent refuser cette initiative.

Barbara Streit-Stettler, Grossrätin, Bern